Personnage non combattant 64
Forums > Jeux de rôle > JdR Black Book > Héros & Dragons
Bonjour, j'ai une joueuse qui voudrait jouer un personnage non combattant. Un personnage qui fasse du support au groupe par des soins et des sorts d'amélioration ou d'entraves etc Mais qui n'utilise ni armes (à la limite une dague et une fronde) et pas d'armure ni bouclier etc.
En gros la fée clochette 😏
J'étais parti sur un gnome des fées avec un profil de prêtre ( ou de druide des fées) mais ces personnages ne me semblent pas être prévu sans armures et sans armes. J'ai également regardé pour l'ensorceleur (fées) mais il me semble qu'il n'ait pas de sort de soins ou d'améliorations etc.
Auriez-vous pour moi une suggestion afin que je puisse coller à l'envie de la joueuse ?
En quoi la maitrise de certaines armes et armures t’empeche de te balader sans ?
la classe de clerc est tout à fait jouable en soutien et apporte une certaine robustesse. Ta PJ peut tout à fait venerer une déité pacifique et même si on lui a inculqué des rudiments du combat elle peut être sans armes. ( les policiers britanniques sont sans armes 99% du temps et pourtan5 ils ob5 appris le maniement des armes et s’en équipent lors de situations exceptionnelles).
- Leiso
tu as aussi le paladin de rédemption qui a ses principes là :
Les principes du serment de rédemption porte un paladin à un haut niveau de paix et de justice.
Paix. La violence est l'arme du dernier recours. La diplomatie et la compréhension sont la voie pour une paix durable.
Innocence. Tout le monde débute dans la vie en étant innocent, et c'est l'environnement ou l'influence des forces obscures qui conduit vers le Mal. En montrant l'exemple, et en travaillant afin de guérir les plaies d'un monde profondément blessé, vous pouvez remettre n'importe qui sur le droit chemin.
Patience. Changer prend du temps. Ceux qui ont emprunté des chemins malfaisants doivent être rappelés à l'ordre pour redevenir honnêtes et bons. Une fois que la graine de la justice est semée dans une créature, vous devez travailler jour après jour pour lui permettre de survivre et ensuite de s'épanouir.
Sagesse. Votre cœur et votre esprit doivent rester éveillés, car il est possible que vous soyez obligé d'admettre la défaite. Si toute créature peut être réhabilitée, certaines sont allées si loin sur le chemin du mal que vous n'aurez d'autre choix que de mettre fin à leur vie. Une telle action doit être soigneusement pensée et ses conséquences bien comprises, mais une fois la décision prise, suivez la en sachant que votre chemin est juste.
Et il peut très bien ne porter aucune armure. Une simple toge immaculée et un bâton de marche suffirait.
C'est toujours intéressant, un personnage non-combattant. L'immense majorité des gens est non-combattante, de fait.
Un druide, un barde, voire un sorcier, peut très bien être non-combattant et se limiter à des sorts d'entrave ou de soin. Attention tout de même à ne pas faire l'erreur de penser qu'être non-combattant signifierait ne pas avoir de sort pour se protéger efficacement contre une agression. Un sort qui fait des dégâts reste encore le meilleur moyen pour se protéger contre une agression (animale, humaine ou autre), même pour un non-combattant.
Du reste, non-combattant ne signifie pas non plus non-violent.
Cela me rappelle qu'il existe un défaut 3.5 "non-combattant" (de mémoire).
Bien évidemment rien ne l'empêche mais le prêtre de H&D par exemple à été pensé en armure et avec une arme. Il a donc été étudié pour être équilibré comme cela. Si je le prend tel quel sans armure et sans armes il sera peu équilibré par rapport au reste du groupe. Enfin du moins j'en ai l'impression... peut-être que je me trompe...
- Ombreloup
- et
- Christophe12004
Je pense que tu peux oublier la notion d'équilibrage pour un personnage qui ne compte pas se battre.
- Leiso
1) il y a une option chez le clerc pour le rendre + corps à corps ou pas... qu'elle prenne l'autre et se concentre sur les sorts de protection et soins... ou classe très charismatique pour éviter les combats par la parole.. ms ça ne marchera pas avec tt le monde...
2) à toi de voir comment tu vas adapter l'adversité... moi, perso, je ne changerai rien.. les combats font partie de l'adn de d&d, si elle veut jouer un perso non-combattant, ok mais à ses risques et périls...
et il ne faut surtout pas oublier que ce n'est pas parce qu'ELLE ne veut pas combattre que les monstres, ennemis et autres adversaires ne vont pas lui foutre sur la gueule car ils vont vite repérer le "heal" et c'est bien connu chez les peaux vertes: "kill the heal first!"
conclusion: qu'elle ne porte pas d'armes: ok mais armures et bouclier = conseiller
- Leiso
Je songe que la classe de Barde est vraiment adaptée à un non-combattant : l'inspiration bardique, les sorts de soutien et de soin, le fait que c'est quand même pas évident de se battre avec un luth ou en chantant, le fait d'être très polyvalent, tout ça... "Culturellement", c'est même assez cohérent. On n'a peu de mal à imaginer un personnage Barde qui serait une quiche en combat, ou qui refuserait de se battre par conviction. Après, il y a toujours la question de l'hypocrisie qui consiste à refuser de se battre mais à laisser les copains boutrer sous ses yeux les pas-bô de tout-poil.
- Sauriak
pour le clerc y a l'archétype théurge qui conviendrait tres bien je trouve
Théurge
Études académiques
Le temps que vous avez passé à prier, à méditer et à compulser des grimoires ne vous a pas permis d'apprendre à maîtriser les armures intermédiaires. Contrairement aux autres clercs, vous débutez avec seulement la maîtrise des armures légères. En revanche, vous ajoutez Arcanes à la liste de compétences parmi lesquelles vous pouvez choisir vos compétences initiales.
Sorts mineurs
Le nombre de tours de magie que vous connaissez correspond à celui indiqué pour un clerc, mais vous pouvez les choisir indifféremment dans la liste de clerc ou celle de magicien. Au moins la moitié (arrondie au supérieur) des tours de magie que vous connaissez doit appartenir à la liste de clerc
Sorts de domaine
Au premier niveau, vous apprenez un sort de premier niveau de magicien de votre choix et vous l'inscrivez dans votre grimoire. À chaque passage de niveau suivant, vous apprenez un nouveau sort (mais pas un tour de magie) de votre choix, issu de la liste de sorts de magicien, d'un niveau que vous êtes capable de lancer, et vous l'inscrivez dans votre grimoire.
elle pourrait aller chercher les sorts d'enchantement et d'illusions pour avoir un plus grand panel de sorts non léthaux ^^
Ce n'est pas forcément une histoire morale.
On peut vouloir incarner un personnage lâche, un personnage qui a simplement peur de se battre.
Hors d'une baston à coups de poing, dans un contexte médiéval, les blessures faites par des armes blanches sont affreuses, terribles et douloureuses. Sauf à ce que la magie soit accessible à tous, les notions de soins et de chirurgie sont rudimentaires et hasardeuses. Les anti-septiques et anesthésiants sont mal connus et mal maîtrisés or les actes de soins sont douloureux pour le patient. Les infections font des ravages.
Je comprends l'envie de prendre soins d'autrui et d'éviter de chercher querelle chez un personnage "pacifiste" comme je comprends aussi le besoin d'aventure (cf les hobbits du Seigneur des Anneaux).
Mais il est clair qu'il y a une grande différence entre l'aventure romancée et la réalité plus brutale. Amha, le joueur devra en tenir compte dans l'évolution de son personnage. Si le personnage doit suivre une bande de meurtriers brutaux qui parlent principalement avec les armes, le choix de les quitter ou de les réformer s'imposera rapidement.
Je sais bien. C'est pour cela que je parlais plus haut de différence entre personnage non-combattant et personnage non-violent, et sur le fait que la plupart des gens sont de fait des non-combattants. Mais oui, tu as raison d'insister sur la différence entre l'aventure romancée et la réalité brute. Souvent la violence (et ses horreurs) est niée dans sa réalité charnelle, en particulier dans un jeu avec points de vie.
- Sauriak
- et
- Julien Dutel
C'est que ça n'est pas le but du jeu, de présenter l'horreur de la violence. (et la violence est romancée dans bien des oeuvres de fantasy, où D&D puise sa source)
- NooB294044
En effet.
Il y a bien quelques exceptions, et je pense qu'elles seront de plus en plus nombreuses, en jdr comme en littérature. Par exemple, entre Burroughs et Erikson, le rapport à la violence et le traitement de la question de son acceptabilité (dans sa complexité) ont bien changé. Heureusement d'ailleurs. Les époques et les mentalités changent, les oeuvres qu'elles voient naître aussi.
[HS off]